Portraits

Françoise VALLA

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Comment vous définir en quelques mots ?

Une inspiration liée à la compréhension de l’être humain, avec ce souffle passionné pour les mots dits et les mots tus, les parcours, les vie.

Pourquoi écrire ?

L’écriture a toujours été un levier extrêmement important dans ma vie et depuis mon enfance. Ecrire c’est se donner la possibilité de mieux comprendre ce qui se passe. Mettre en mots des émotions, des vécus, des anecdotes c’est pouvoir prendre conscience de ce qui n’est pas exprimé jusqu’alors. C’est vraiment aller à la rencontre de l’autre et c’est ce qui me passionne depuis toujours. Et j’en ai fait mon métier. Je crois que comprendre l’autre me permettait d’accepter peu à peu sa différence. Et puis j’ai une vraie passion pour les mots et il m’arrive parfois de rester sur une idée à transcrire un très long moment jusqu’à cet instant magique où les mots trouvés, les mots justes, sont en plein accord avec le ressenti, la sensation et là, c’est un pur bonheur ! Une véritable quête de fidélité à l’autre et aussi à soi-même.

Et, écrire l’histoire des autres c’est dans quel but ?

La réalité ! Je m’explique. Mon expérience de conseil en relations humaines dans les entreprises et celle pratiquée au sein de la famille répond à un désir profond de partager cette compréhension. L’histoire de l’entreprise comme celle de la famille engendre des surprises. On pense avoir compris, on pense détenir une sorte de « vérité », la sienne. En fait il s’agit le plus souvent d’une parcelle de la réalité qui est notre vérité ! Et, j’ai constaté que lorsque chacun prenait en compte la vérité des uns et des autres, leurs ressentis, leurs vécus, leurs anecdotes, ils étaient alors en prise directe avec l’ensemble de toutes ces facettes et ils saisissaient alors la réalité d’une famille, d’une entreprise. Réalité qu’ils pouvaient enfin partager. Le résultat est impressionnant par l’ouverture apportée à chacun avec un réel sentiment de sérénité, même si parfois certaines vérités sont ardues, elles ne sont jamais inacceptables car là réside aussi mon travail d’écrivaine.

Et quelles conséquences avez-vous pu constater ?

Il y a un temps de compréhension pour chacun qui peut être plus ou moins long ; ce qui est tout à fait logique. Un autre temps d’acceptation là aussi très normal. Par exemple dans l’entreprise souvent le dirigeant est étonné par le retour de ses salariés. Il pensait bien les connaître et, c’est vrai le plus souvent, mais il ne les connaît pas forcément sous cet angle, avec cette facette. Et l’inverse existe aussi pour les salariés qui ont une vision souvent très artistique de leur PDG !

La réalité lorsqu’elle est partagée est un levier puissant. D’ailleurs j’ai pu constater que l’encadrement exploitait cette mémoire de leur entreprise pour adapter leur management. On partage bien ce que l’on comprend et accepte bien !

Quant aux familles, l’approche est un peu différente même si les passerelles sont parfois évidentes. L’impact émotionnel est indéniable car on effleure des non-dits, certains jeux de rôle de notre enfance, des convictions, des comportements qui se transmettent de génération en génération sans en avoir pleinement conscience. Dans la famille, les liens sont forts et l’amour généralement présent même s’il n’est pas exprimé, montré. La vie en famille comme la vie en entreprise c’est un laboratoire où chaque personnalité, chaque individualité se confronte, se heurte parfois ou se complémentarise aussi, mais c’est toujours la nécessité pour évoluer.

Lorsqu’on vous sollicite pour écrire sur soi, sur la famille ou sur une entreprise, quels sont vos conseils ?

D’être au clair avec l’objectif de la démarche, sa finalité et les exploitations possibles. La démarche n’est pas neutre et souvent, c’est au cours du processus que certains blocages apparaissent. C’est normal et je suis toujours vigilante. Il y a des caps à vivre et des craintes à transformer. C’est mon travail. Je connais la portée des mots et c’est avec une grande prudence que je les utilise. D’où la nécessité de passer du temps en amont avec chaque client. Mieux je connais mon client et plus mon travail est précis et juste. Nous faisons régulièrement des points de situation sur l’avancée des travaux ce qui permet aussi de partager nos approches et nos compréhensions. Indispensable ! Et puis le cadre d’intervention ; les règles sont précisées dès le départ. Confidentialité, utilisation, engagement sur le résultat et respect de ce qui est dit.

Sur quoi basez-vous votre réussite dans ce travail ?

L’évolution constatée par les échanges entre les personnes qui se retrouvent autour de ce livre, cet ouvrage. C’est cela ma réussite qui au fond n’est pas la mienne, c’est une réussite d’un travail collaboratif et évolutif. Vous savez, dans ce travail, moi-même je poursuis mon évolution, ma propre compréhension de la vie, de ma vie. Finalement nous sommes tous reliés. J’ai constaté aussi que dans un groupe qu’il soit familial ou professionnel, lorsqu’une personne change lorsqu’elle a obtenu la réponse à certaines de ses questions, c’est l’ensemble de ce groupe qui bouge et transforme ses liens, ses relations. C’est toujours magique !

Jean Pierre AMIN

AMIN

Comment vous définir en quelques mots ?

Toujours à la rencontre des autres avec l’esprit ouvert. Et, ma force est dans cette mobilité curieuse, sensible et « sans frontière ».

Quel est votre rôle puisque vous, vous n’écrivez pas ?

Oui pour le moment, je n’écris pas mais cette porte n’est pas fermée ! Un jour peut-être. Nous sommes au fond complémentaire. J’ai cette particularité de pouvoir entrer très facilement en contact avec toutes sortes de personnes sans a priori et sans crainte d’aucune sorte. Je m’intéresse à beaucoup de choses, à beaucoup d’activité et j’ai une culture étendue. J’ouvre des portes ! Et puis nous échangeons très souvent sur le contexte, sur la culture économique et sociale, sur les métiers, les origines culturelles … Et souvent c’est la relecture et mes commentaires. C’est une femme de conviction, moi aussi ! alors ….

Comment êtes-vous arrivé à cette activité et à ce partenariat ?

Je suis dirigeant d’entreprises depuis toujours et bien évidemment je dispose de peu de temps, et je pense que rien ne se gagne sans l’aide des autres et sans un peu de chance ! J’apporte cette aide. Je reste convaincu de la nécessité du partage dans la décision, on ne réussit qu’en joignant les compétences et en impliquant les autres dans un projet, réussir ça doit être collectif. C’est ce que j’applique dans mon entreprise et dans cette activité !

Est-ce que cette activité a été un défi pour vous ?

Oh, j’ai bien assez de défis dans mon entreprise ! Une ouverture, une curiosité oui ! Mais je ne pourrai pas faire son travail, manque de patience !

Et des partenaires privilégiés

Studio de création visuelle PLUS  –  Florence CHAPUIS et Bruno CHIAPELLO

Une direction artistique pilotée par une photographe, Florence CHAPUIS et un graphiste, Bruno CHIAPELLO.
Une équipe qui partage le même entrain, la même passion pour la recherche, la création, l’esthétisme et le « genre humain ».